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Nous sommes fin septembre 2020 lorsqu’une guerre des frontières éclate au Haut-Karabakh, zone entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, le pays d’origine du Docteur Tchurukdichian. « Etant arménien de souche j’ai voulu participer avec mes moyens en allant soigner les soldats », explique-t-il.

« Je suis ami avec le Docteur Aram Gazarian du CHU de Lyon depuis longtemps. Et ce dernier participait déjà à des collaborations médicales avec des hôpitaux arméniens avant le conflit. Quand la guerre a éclaté dans le pays, il est parti avec une équipe de chirurgiens pour prêter main forte. J’ai participé à la 2ème mission dès le mois de novembre. »

Il était en Arménie lorsque le cessez-le-feu a été signé le 10 novembre 2020. « Je suis arrivé le weekend précédant ce cessez-le-feu pour une dizaine de jours », raconte-t-il. « Malgré la fin des conflits, les hôpitaux étaient remplis de blessés. J’ai vu des choses que je n’avais jamais vu de ma vie. »

Lors de son service militaire, le Docteur Tchurukdichian avait abordé les blessures de guerre. Mais c’était de la théorie. La réalité est toute autre. En Arménie, il découvre les dégâts physiques et psychiques que peuvent causer les blessures de guerre. « Sur des soldats qui avaient pour la plupart l’âge de mon fils », précise-t-il. L’objectif de sa mission humanitaire en tant que bénévole : apporter du renfort sur place, 2 mains supplémentaires pour sauver des vies, plus précisément des bras et des jambes…

Depuis, il est retourné sur place en janvier 2021 et prévoit une nouvelle mission en mars 2021. « Plus les missions avancent et plus les besoins changent. » Désormais, c’est avec des rééducateurs ou encore des infectiologues qu’il part en Arménie. De son côté, au-delà de la chirurgie pure, il aide désormais à la chirurgie reconstructrice et à la chirurgie nerveuse, etc.

Si un partage de connaissances existait déjà de façon ponctuelle entre les hôpitaux arméniens et certains professeurs français d’origine arménienne, il va désormais se structurer du fait de cet événement pour mettre en place des échanges plus systématiques et pluridisciplinaires.

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